Dr Alexandre Pegot, Chirurgie Plastique Esthétique & Reconstructrice à Vannes - 02 97 01 36 94

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Quels sont les principes de l'augmentation mammaire par prothèses ?

Les principes de l'augmentation mammaire par prothèses sont simples. Il s'agit de réaliser une poche sous le sein qui permettra d'y placer un corps étranger (la prothèse ou l'implant) afin de donner plus de volume au sein.

 
 

Où sont placées les prothèses ?

Il existe 3 positions possibles :

  • Entre la glande mammaire et le muscle grand pectoral : c'est la position retro-glandulaire. On l'utilise volontiers lorsqu'il existe déjà un sein qui permettra de camoufler la prothèse donc assez épais. La prothèse va facilement suivre les mouvements du sein pour donner un résultat naturel.
  • Sous le muscle grand pectoral : c'est la position retro-pectorale. Elle est surtout utilisée lorsque le sein est petit, ne tombe pas du tout mais reste bien dessiné et joli. L'épaisseur du muscle va permettre de camoufler la prothèse et sa force va aplatir un peu la prothèse pour éviter l'effet « boule » et donner un résultat plus naturel.
  • Enfin, la position Dual plane, en deux plans : la partie supérieure de la prothèse est placée sous le muscle grand pectoral afin d'être un peu aplatie et camouflée par celui-ci. La partie inférieure de la prothèse est placée sous la glande afin de donner du galbe à la partie inférieure du sein. On utilise cette position pour un résultat encore plus naturel dans les petits seins qui n'ont que très peu de forme ou si l'on souhaite changer la forme.

 
 

Existe-t-il différentes formes de prothèses mammaires ?

Oui. Il existe les prothèses rondes et les prothèses anatomiques. Les prothèses anatomiques ont tendance à donner des résultats plus naturels avec moins de galbe au niveau du décolleté et sont à privilégier chez certaines patientes présentant une anatomie particulière et souhaitant un résultat discret. Cependant, elles présentent le risque de pouvoir se retourner ce qui altère le résultat esthétique. Les prothèses rondes n'ont pas de risque de rotation, elles sont le plus utilisées.

 
 

Quelles sont les différents types de prothèses mammaires ?

Les prothèses mammaires sont composées d'une enveloppe en silicone et d'une substance qui remplit la prothèse. Il y a deux types d'enveloppes : les lisses et les texturées. Le choix de l'enveloppe se fera par le chirurgien en fonction de plusieurs paramètres qui influent sur les suites opératoires. Concernant le produit de remplissage, il en existe 3 :

  • Le sérum physiologique : globalement de l'eau plus du sel. Ces prothèses présentent l'inconvénient de pouvoir se dégonfler en cas de rupture mais sans danger.
  • Le gel de silicone : c'est le matériau le plus couramment utilisé aujourd'hui en France. Apprécié tant pour la qualité du résultat visuel que pour le ressenti qu'il procure au toucher. De plus, le gel est cohésif c'est-à-dire qu'il ne se disperse pas en cas de rupture de l'enveloppe.
  • L'hydrogel : C'est un gel à base d'eau. C'est le compromis entre le sérum physiologique et le gel de silicone.
  • Il existe aussi les prothèses mammaires recouvertes de polyuréthane, moins utilisées aujourd'hui mais qui présentent des propriétés intéressantes.

 
 

Comment choisir le modèle de prothèses ?

Ce choix se fait entre le chirurgien et la patiente. Le chirurgien doit prendre le temps d'écouter la demande de la patiente pour bien l'authentifier : petite ou grosse augmentation, décolleté très naturel ou plutôt pigeonnant… Ensuite la patiente va essayer devant un miroir différents types de prothèses en les plaçant dans son soutien-gorge et enfin le chirurgien lui exposera les différentes possibilités avec leurs avantages et inconvénients dans le but d'aboutir à une option sur mesure pour chaque patiente.

 
 

Quelles sont les conditions de prise en charge par la sécurité sociale ?

L'augmentation mammaire par prothèses peut faire l'objet d'une demande de prise en charge par la sécurité sociale. Le médecin conseil de la sécurité sociale examinera la patiente et se basera sur des critères anatomiques afin de donner son avis. Si la patiente présente une hypotrophie sévère, c'est-à-dire qu'elle ne remplit pas un bonnet A, elle peut obtenir un accord. Ceci est la seule condition, ce qui veut dire qu'aucun critère psychologique ne peut rentrer en compte.

 
 

Est-ce que la pose de prothèses mammaire est une intervention douloureuse ?

Grace aux progrès de l'anesthésie, cette intervention est devenue beaucoup moins douloureuse qu'avant. En l'absence de contre-indication, une injection de produits d'anesthésie permet de réaliser un bloc nerveux qui se prolongera plusieurs heures après la chirurgie et rendra les suites immédiates très peu douloureuses. Par la suite, la douleur dépendra surtout de la position de l'implant. Classiquement, l'intervention est peu douloureuse lorsque la prothèse est devant le muscle et plus douloureuse lorsqu'elle est derrière. Les antidouleurs classiques permettent de contrôler cette douleur qui diminuera après 1 semaine à 10 jours.

 
 

Quel type d'anesthésie est utilisé ?

Nous réalisons cette intervention sous anesthésie générale. En l'absence de contre-indication, un complément d'anesthésie locorégionale est réalisée afin de diminuer la douleur postopératoire.

 
 

Où sont placées les cicatrices ?

Il existe 3 positions possibles pour les cicatrices :

  • Aréolaire : la cicatrice est le plus souvent placée sur le pôle inférieur, à la limite entre l'aréole et la peau du sein, là où la couleur change, afin d'être la plus discrète possible. Elle peut aussi être placée dans l'aréole, sous le mamelon etc… Elle ne peut s'adresser qu'à des patientes ayant des aréoles suffisamment grandes.
  • Sous mammaire : on place la cicatrice dans le sillon sous mammaire, elle sera cachée par le sein qui retombe dessus.
  • Axillaire : la cicatrice est cachée dans l'aisselle. Elle présente l'avantage de ne faire aucune cicatrice sur le sein ce qui est un avantage majeur. Mais elle présente des inconvénients comme être un peu visible les bras levés. Elle présente également des difficultés opératoire supplémentaire puisque l'accès à la future loge de la prothèse n'est pas directe et qu'on ne peut pas contrôler facilement ni la dissection ni les saignements par cette voie. C'est pourquoi il est plus prudent de disséquer à vue avec une caméra endoscopique.

 
 

Quels sont les risques de l'intervention ?

En dehors des risques liés à l'anesthésie, l'augmentation mammaire par prothèses expose aux risques d'hématome (poche de sang), d'infection (poche de pus) et de sérome (poche de lymphe). Dans ces cas, il peut être nécessaire de retourner au bloc opératoire pour évacuer ces liquides ou bien faire des ponctions en consultation. En cas d'infection, la prothèse doit être retirée. On pourra en remettre une après 3 mois et des traitements antibiotiques. Surtout dans les cas de malformation thoracique, il existe un risque de pneumothorax qui sera traité par drainage. Comme dans toute intervention, il peut aussi y avoir des troubles de cicatrisation.

 
 

Quels sont les risques à long terme ?

Il existe le risque de coque : le corps va produire une réaction autour de la prothèse afin de créer une membrane qui l'isole du reste du corps. Parfois, sans que nous sachions pourquoi, cette membrane peut devenir épaisse, ferme, douloureuse et déformer le sein. C'est une coque. Elle peut arriver n'importe quand, à 2 mois ou à 15 ans de la chirurgie. Il faut alors ré-intervenir pour enlever la coque et changer ou enlever la prothèse. Il existe aussi le risque de rupture : Aucune prothèse n'est éternelle que ce soit une prothèse de hanche, de genou ou une prothèse mammaire. Les progrès technologiques ont permis de rallonger la durée de vie des implants mammaires à plus de 10 ans. Ceci est une moyenne ce qui veut dire que certaines peuvent se rompre à 5 ans et d'autres à 15 ans. C'est pourquoi une surveillance annuelle par un chirurgien est nécessaire et qu'un examen d'imagerie est recommandé après quelques années. La rupture n'est pas dangereuse, elle est souvent imperceptible par la patiente. Il faut simplement la diagnostiquer dans les mois qui la suivent afin d'éviter que la silicone finisse par s'introduire dans les tissus de la patiente. Enfin il n'y a aucun risque à prendre l'avion avec des prothèses mammaires.

 
 

Existe-t-il un lien entre les prothèses mammaires et la survenue de cancer du sein ?

Non, aucun lien n'a pu être fait entre les prothèses mammaires et le cancer du sein. De très rares cas de lymphomes ont été décrits. C'est en fait l'enveloppe que le corps a créé autour de la prothèse qui se transforme en lymphome. Ces cas, exceptionnels, de lymphomes très rares ont abouti à une guérison dans 95% des cas après ablation de la prothèse et de la coque suivis d'un traitement médicamenteux.

 
 

La sensibilité et la consistance du sein sont-elles modifiées ?

La sensibilité du sein est souvent modifiée transitoirement par l'intervention mais parfois cette modification de sensibilité persiste dans le temps. Elle peut se révéler par une diminution de la sensibilité et plus rarement par une augmentation de la sensibilité. La consistance du sein est modifiée. Le sein est plus ferme qu'un sein naturel. Cela dépend du modèle de prothèse choisi : Il existe différents gels de silicone avec des consistances différentes.

 
 

Y-a-t-il des problèmes concernant l'allaitement ?

Il n'y a aucun risque à allaiter avec des prothèses mammaires. Une femme portant des prothèses mammaires a autant de chance de pouvoir allaiter qu'une autre.

 
 

Combien de temps après l'intervention peut-on reprendre une activité normale ?

On évitera toute activité sportive et le port de charges lourdes pendant le premier mois post opératoire, le temps que les prothèses prennent leurs places. Les activités professionnelles qui ne sont pas trop physiques peuvent être reprises la plupart du temps après 1 semaine à 10 jours.

 
 

Combien de temps après l'intervention peut-on observer le résultat définitif ?

Le premier mois postopératoire est marqué par l'œdème. De plus, la mise en place de l'implant met les tissus en tension, et le sein est assez ferme et tendu. On s'approche du résultat final au bout de 3 mois mais le sein va évoluer encore pendant 6 mois à 1 an.

 
 

Quelle est la durée de l'intervention ?

L'intervention dure entre 1 heure et 2 heures. Elle peut être un peu plus longue en cas d'abord axillaire endoscopique.

 
 

Que faut-il faire avant l'intervention ?

La chirurgie ne peut être envisagée qu'après certaines étapes indispensables :

  • 2 consultations au moins avec le chirurgien
  • 1 consultation avec l'anesthésiste
  • Réalisation d'une imagerie mammaire (échographie ou mammographie)
  • Adaptation des traitements préexistants au besoin
  • Arrêt total de toute consommation tabagique pendant minimum 1 mois avant l'intervention
  • Achat d'un soutien-gorge postopératoire avec contenseur intégré
  • Avis du médecin conseil de la sécurité sociale en cas de besoin.

 
 

Quelle est la durée de l'hospitalisation ?

Sous certaines conditions, la pose de prothèses mammaires peut se faire en ambulatoire. Sinon, 1 nuit d'hospitalisation suffit.

 
 

Quels sont les soins post-opératoires ?

Les soins postopératoires sont simples :

  • Des pansements simples effectués soit par la patiente soit par une infirmière 3 fois par semaine pendant 2 semaines
  • Le port du soutien-gorge post opératoire 1 mois jour et nuit puis 1 mois que la nuit et pendant le sport.
  • La prise des médicaments contre la douleur à la demande
  • Arrêter toute consommation tabagique au moins 1 mois après l'intervention.

 
 

Y-a-t-il des drains ?

Dans le cas des prothèses rondes, le Dr. LIEVAIN n'utilise pas de drainage postopératoire. Pour les prothèses anatomiques, il pose en général des drains afin de diminuer le risque de rotation. Ils sont alors retirés sans douleur le lendemain de l'intervention.

 
 

Quelles précautions prendre pour les cicatrices ?

Il y a de nombreux éléments qui influent la cicatrisation. Il est d'abord impératif de respecter une éviction totale du tabac au moins 1 mois avant et 1 mois après l'intervention. A partir de la cicatrisation totale, en générale obtenue 15 jours après l'opération, la cicatrice peut être hydratée avec la crème hydratante de votre choix au moins 1 fois par jour. Elle peut être aussi massée afin d'éviter les adhérences. L'application de patch de silicone est optionnelle mais peut aider à l'obtention de cicatrices fines. Il faut éviter les bains d'eau de mer ou à la piscine le premier mois à cause du sel et du chlore qui peuvent agresser les cicatrices. Les 2 mois suivants, il faudra rincer à l'eau claire les cicatrices dès la sortie du bain pour les mêmes raisons.

 

La Société Française de Chirurgie Plastique Esthétique et Reconstructrice a rédigé une fiche d'information pour ce type d'intervention :